Ostéopathie et chirurgie?

L’ostéopathie, par une approche douce et respectueuse des structures traumatisées, permet de rétablir une bonne homéostasie du corps (équilibre) et de redonner au patient les moyens de se remettre plus rapidement d’une opération. Elle peut être aussi utilisée en prévention d’une opération.

Les progrès de la médecine et l’élaboration de nouvelles stratégies thérapeutiques visent à éviter le plus possible une opération. Cependant, la chirurgie s’avère parfois être la seule solution. En France, environs 6 millions d’interventions chirurgicales ont lieu chaque année.  Or, les suites d’opérations peuvent parfois  être longues et compliqués. Une intervention n’est jamais bénigne. Les effets sur le corps ne sont pas négligeables et parfois de nombreux effets indésirables peuvent apparaître après une chirurgie.

La fatigue, le moral, la mauvaise cicatrisation, les douleurs post-opératoires sont autant de symptômes que peuvent subir les patients pendant plusieurs mois, années ou même toute leur vie.

On découvre les bienfaits de l’ostéopathie dans des domaines où le grand public ne l’y attendait peut-être pas spontanément. Les portes des hôpitaux s’ouvrent petit à petit aux ostéopathes, et le phénomène va aller en s’amplifiant.

Voici un exemple des bienfaits que peut offrir l’ostéopathie sur certains effets secondaires suite à une chirurgie.

  • Fatigue physique et morale

Une chirurgie est traumatisante physiquement et émotionnellement. Que l’opération se déroule en urgence ou qu’elle soit préparée à l’avance, un stress général du corps peut être ressentit avant comme après l’intervention (stress post-traumatique). L’anxiété et l’issue positive ou négative de la chirurgie ainsi que les injections de produits fatiguent l’organisme.

Les conditions physiques et psychologiques sont donc  à prendre en compte dans le processus de guérison, ainsi que la nature du problème et la qualité de l’opération. L’ostéopathe pourra alors travailler ce stress subit par le corps pour rétablir un bon état général du patient et lui permettre de stimuler les capacités d’auto-guérisons du corps.

L’ostéopathie peut aussi préparer le terrain avant une chirurgie en relâchant certaines tensions et peut préparer le corps à l’intervention.

  • La cicatrisation

Chirurgie rime avec bistouri ou encore cicatrice. Pendant l’intervention, de nombreux tissus subissent des changements physiologiques et organiques pouvant avoir un effet néfaste sur le plan fonctionnel. Les contraintes liées aux déplacements de certains organes ou vaisseaux sanguins ainsi que les incisions sont à l’origine de réactions inflammatoires et parfois de mauvaise cicatrisation.

De la qualité de la cicatrisation dépends l’élasticité des tissus et donc de la bonne mobilité des structures lésées. Parfois des adhérences cicatricielles et des fibroses importantes limitent l’amplitude d’un mouvement articulaire, la tonicité d’un muscle ou la mobilité de certains organes. Selon l’endroit de ces adhérences, celles ci peuvent entraîner des gènes, des douleurs, des troubles du transit, des infections urinaires à répétitions, etc… Par certaines techniques douce, l’ostéopathe redonne une souplesse à ces tissus traumatisés, ce qui améliore leurs fonctions et soulage le patient.

  • L’anesthésie

L’injection de produits anesthésiques ou encore de produits de contrastes nécessaires pour certaines opérations disparaissent sous  24 à 48h après l’injection. Parfois des analgésiques par intraveineuses ou une péridurale augmentent cette toxicité. Les organes en charge de l’élimination des déchets ne sont pas forcément préparés à travailler autant. Il n’est donc pas rare après l’opération d’observer une diminution de leurs fonctions.

Les organes émonctoires comme le foie, les reins ou encore les poumons peuvent donc être trop sollicités. Des consultations d’ostéopathie viscérale peuvent aider ces organes à récupérer du stress subit, améliorer la vitalité du corps et permettre ainsi de retrouver une homéostasie plus rapidement.

  • Les douleurs post opératoires et les raideurs

Pour  le bien de l’intervention, il est courant de positionner pendant de longues périodes le patient dans des positions particulières demandant au corps des ajustements articulaires inhabituels.

Dans d’autres cas, comme chaque organe est relié à une région spécifique de la colonne, l’ablation d’un de ces organes peut être à l’origine d’un blocage, d’une douleur ou d’une raideur vertébrale.

L’intubation peut elle aussi avoir un effet sur les tensions de la gorge ou des cervicalgies.

La chirurgie provoque des adhérences cicatricielles des tissus plus ou moins profonds. Ces adhérences provoquent des tensions à distance et peuvent modifier la posture, à l’origine de compensations pouvant entrainer des douleurs.

L’ostéopathe saura repérer toutes ces zones du corps et relâchera les blocages qui en découlent. L’ostéopathe utilisera des techniques adaptées (techniques douces tissulaires le plus souvent).

L’ostéopathe, ce super héros ?

L’ostéopathie est donc très utile après une opération mais elle peut dans certains cas être recommandée en prévention d’une opération. En effet lorsque la question d’une chirurgie se pose, il est normal d’essayer de trouver une solution plus naturelle.

Selon le cas, l’histoire médicale du patient et avec l’avis d’autres professionnels de santé, l’ostéopathie peut dans certains cas être une alternative moins invasive à une opération chirurgicale. 

De nombreux cas de pathologies permis lesquelles le syndrome du canal carpien, la sciatique, la névralgie d’Arnold, la névralgie pudendale, et bien d’autres encore trouvent une solution en première intention avec l’ostéopathie.

Si la situation ne s’améliore pas ou s’aggrave malgré plusieurs séances d’ostéopathie, cela signifie que les tissus sont peut-être trop endommagés ou trop enflammés pour espérer une récupération avec l’ostéopathie. Eh oui, l’ostéopathe n’est pas un super héros !

Envisagez alors l’opération chirurgicale en pesant bien le pour et le contre. Mais attention, l’intervention chirurgicale n’est pas toujours miraculeuse. Prenez bien en considération le taux d’échec, le taux de récidives et d’effets secondaires avant de vous lancer !

Prenez différents avis (médecin généraliste, sites spécialisés comme celui ci, chirurgiens, ou associations de patients). Attention aux forums sur internet, on y trouve un peu de tout, et davantage les commentaires des personnes qui ont observé des échecs et effets secondaires que ! Ce n’est donc peut-être pas le média le plus objectif !

 

Article écrit par http://reflexosteo.com/

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