Traitement des vertiges en ostéopathie

Comment l’ostéopathie permet de soulager et guérir vos vertiges ?

Un vertige n’est en réalité qu’un symptôme, ce n’est pas une pathologie à part entière, mais il peut en être le signe clinique, et peut avoir plusieurs causes pathologiques possibles.

Le vertige est un symptôme subjectif qui se définit comme une illusion de mouvement : c’est une sensation erronée de déplacement soit de la personne soit de son environnement autour d’elle. Parfois elle se manifeste par un grand vertige rotatoire, parfois elle est frustre, et se traduit simplement par une perte d’équilibre, une sensation d’ébriété, de flottement ou d’instabilité à la marche.

Alors comment l’ostéopathie, lors de sa consultation, pourra prendre en charge ce vertige ?

Le diagnostic ostéopathique : anamnèse et examen clinique

Pour les ostéopathes, l’interrogatoire d’un patient vertigineux est très important, afin de pouvoir réorienter si nécessaire le patient vers son médecin ou vers un spécialiste qui préconisera des examens complémentaires spécifiques en fonction de la pathologie suspectée.

Ils auront également toute une série de tests à réaliser pour mettre en avant des éventuels résultats positifs montrant qu’il existe une pathologie sous-jacente. Un vertige aigu ne consiste que rarement une urgence vitale mais il est tout de même primordial de comprendre sa provenance car il peut s’agir d’une pathologie grave et il faut rapidement mettre en œuvre une thérapeutique appropriée.

L’ostéopathe se devra de demander alors : 

  • Les caractéristiques du vertige : type, chronologie, durée, intensité, circonstances d’apparition
  • Les signes associés : signes neurovégétatifs, otologiques, neurologiques, ophtalmologiques, rhumatologiques
  • Les antécédents du patient
  • Si un traitement est en cours, quel qu’il soit  (Prise éventuelle de traitement ototoxique)

Ainsi grâce aux réponses du patient, et grâce aux tests de l’examen clinique, le thérapeute pourra orienter son diagnostic vers :

  • Une étiologie de l’appareil vestibulo-cochléaire (vertige positionnel paroxystique bénin, maladie de Meunière, névrite vestibulaire,
    Labyrinthite, traumatisme du labyrinthe, neurinome de l’acoustique, intoxication éthylique aigue)
  • Une étiologie centrale (sclérose en plaques, tumeur cérébrales, atteinte de la charnière cranio-cervicale, accident vasculaire ischémique, autres atteintes)
  • Une étiologie vasculaire par insuffisance vertébro-basilaire

En effet, le système de l’équilibre est régulé par l’appareil vestibulaire ainsi que par le système nerveux central notamment au niveau du cervelet, avec une participation de la vision qui est impliqué dans la posture de la tête (regard à l’horizontal = équilibre). Ainsi, tout trouble au niveau d’un de ces deux systèmes pourra provoquer des sensations vertigineuses ou des grands vertiges.

De plus, un déficit de vascularisation au niveau crânien due à une pathologie hémodynamique au niveau du tronc vertébro-basilaire peut engendrer des sensations de vertige.

De ce fait si l’ostéopathe de par l’interrogatoire et les tests cliniques, suspecte une pathologie sous-jacente, il devra réorienter son patient vers son médecin pour faires des investigations complémentaires.

Ainsi, seulement après avoir éliminé tous les diagnostics pathologiques possibles et après avoir eu un avis spécialisé par le médecin du patient dans le cadre d’une suspicion de pathologie, nous pourrons traiter le vertige en ostéopathie.  

Les différentes causes de vertiges traités par l’ostéopathe

Vertige d’origine cervicale :

Des vertiges accompagnent parfois les tensions et les lésions cervicales. Dans ce cas, les symptômes sont généralement des vertiges associés au mouvement du cou et de la tête.

En général, il n’y a pas de symptômes auditifs qui accompagnent le vertige mais il peut y avoir une douleur de l’oreille ou des acouphènes parfois. Toutefois, ces vertiges peuvent aussi être dus à des causes vu précédemment et que l’on aura éliminé, ou à d’autres causes anatomiques comme de l’arthrose ou des ostéophytes, dans ce cas l’ostéopathie n’aura pas de réel résultat sur la symptomatologie. Normalement, des examens radiologiques cervicaux sont réalisés au préalable pour mettre en évidence ce type de cause anatomique.

Dans le cadre de vertige d’origine cervicale ou faux vertige, le patient présente des troubles de l’équilibre, dans lesquels on ne retrouve pas les signes décrits plus haut. Les tests posturaux seront négatifs.

Des tensions cervicales importantes et/ou des lésions de vertèbres cervicales peuvent provoquer des sensations vertigineuses de plusieurs manières différentes :

  • Elles peuvent gêner le passage de l’artère vertébrale : les artères vertébrales peuvent être comprimées par les vertèbres cervicales qu’elles traversent, ou par d’autres structures tels que les muscles ou les ligaments. S’il existe une perte de mobilité importante au niveau cervical ou un spasme musculaire, cela peut oppresser et contraindre l’artère vertébrale et réduire la fluidité de circulation à ce niveau. Cette problématique peut jouer un rôle dans l’apparition de vertiges par manque de « vascularisation » au niveau du cou et de la tête.
  • Elles peuvent irriter les ganglions neurovégétatifs sympathiques, responsables du tonus artériel au niveau des artères vertébrales et du tronc vertébro-basilaire. En effet, le ganglion cervical supérieur se trouve au niveau de la base du crane : articulations de l’occiput et des premières cervicales (CO-C1-C2). Aussi, le ganglion cervico-thoracique se trouve au niveau de la charnière entre les cervicales et les dorsales (C7-T1). Ainsi tout manque de mobilité venant irriter ces ganglions peut perturber la vascularisation vertebro-basilaire qui irrigue la sphère crânienne.
  • Elles peuvent engendrer un trouble au niveau des propriocepteurs du cou, impliqués dans la position de la tête par rapport au cou et dans l’espace, et donc dans l’équilibre. Le rachis cervical possède de nombreux mécanorécepteurs articulaires et capteurs proprioceptifs musculo-tendineux, notamment dans la partie cervicale haute. L’information sensorielle proprioceptive cervicale se combine avec l’information vestibulaire et visuelle pour déterminer la position de la tête par rapport au cou et à l’espace, ce processus fait partie de la régulation de l’équilibre.

Les Causes crâniennes :

La lésion la plus importante se situe au niveau d’un os du crane dans la région de l’oreille, le temporal, où se trouve le labyrinthe, sa vascularisation et son innervation.

Une lésion du temporal provoqué par exemple par une chute, un choc, des problèmes d’occlusions, etc… peut se répercuter sur les structures impliquées dans la vascularisation du labyrinthe, le drainage de l’oreille interne, et l’équilibre des pressions endolymphatiques.

Cette tension et ce manque de vascularisation à ce niveau perturbe de manière significative l’équilibre et peut provoquer des sensations vertigineuses.

Les points clefs à investiguer en ostéopathie :

  • Au niveau crânien : une attention particulière sur l’os temporal et l’articulation entre ce dernier et l’occiput (CO) et toute la zone de la mâchoire, en incluant les tissus mous du cou.
  • Cervicales, en particulier les charnières cranio-cervicale (C0-C1-C2) et cervico-thoracique (C7-T1)
  • Vertèbres thoraciques hautes.
  • La zone de C7-T4 est importante, les côtes en particulier, pour les centres de commande orthosympathiques de la tête ainsi que C1 pour le ganglion cervical supérieur

L’ostéopathe se devra bien sûr d’examiner son patient dans sa globalité, nous citons ici des points clefs mais qui seront intégrés dans un protocole complet d’examen de la tête au pied du patient, aussi l’ostéopathe attachera une attention particulière au niveau des points clefs en rapport avec la posture.

Article écrit par https://www.reflexosteo.com/

Ostéopathie, mal de dos et mal et ventre

Vous êtes constipé(e) ? Vous avez la vessie pleine ? Votre estomac est irrité ? Votre foie fonctionne au ralenti ?

Sans vous en rendre compte, votre dos est en train de réagir . Vous pourriez même avoir mal au dos si la situation s’éternise trop ! Dans cet article, nous vous expliquerons que si vous avez mal au ventre, il est parfois mauvais de regarder trop son nombril, regardez aussi votre dos !

L’ostéopathie permet de bien comprendre la relation étroite entre le dos et le ventre.

Pour comprendre cette relation et le travail de l’ostéopathe, il faut se pencher tout d’abord sur un peu d’anatomie.

 

Le dos, le ventre, quelles relations ?

La cavité abdominale, autrement dit votre ventre, est délimitée par un ensemble de structures essentielles au bon fonctionnement de votre digestion.

Ce sont :

  • le diaphragme en haut, qui se contracte lors de la respiration
  • le diaphragme pelvien, appelé périnée, qui soutient les organes gynécologiques (la vessie, la prostate ou l’utérus…) et les organes de l’abdomen.
  • les abdominaux qui maintiennent les viscères plaqués contre la colonne vertébrale
  • la colonne vertébrale et les muscles du dos qui assurent le maintien des organes contre les vertèbres.

A l’intérieur du ventre, l’ensemble de vos organes et viscères sont complètement accolés les uns par rapport aux autres. Cet accolement est assuré par des fascias, c’est-à-dire des tissus qui enveloppent chaque organe ou viscère et qui les unissent entre eux.

Ce lien fort entre tous les composants de la cavité abdominale implique qu’une tension ou une contrainte sur un viscère ou un organe se transmet comme une onde à tout ce qui le touche.

On comprend alors que, si un organe fonctionne moins bien ou qu’il reçoit des contraintes inappropriées, cela impacte tout ce qui l’entoure et c’est l’ensemble de la mécanique digestive qui est touchée : des symptômes tels qu’un dérèglement du transit (diarrhée ou constipation), des ballonnements, etc…peuvent apparaître.

 

Quel est le lien avec le mal de dos ?

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, les organes et viscères ne flottent pas dans notre ventre. Ils sont suspendus et maintenus par les fameux fascias !

En fait, chaque enveloppe qui entoure un organe ou un viscère se poursuit sous forme d’une sorte de toile (fascia) jusqu’à s’accrocher sur la colonne vertébrale.

Cette toile a deux fonctions principales :

  • C’est un moyen de fixation (ou de soutient) de l’organe. Cette toile permet de limiter les mouvements des différents organes et viscères de l’abdomen, ne permettant ainsi que les mouvements nécessaires à la digestion.
  • C’est un moyen de nutrition de l’organe. En effet, les organes ont besoin de sang pour fonctionner correctement. Cette toile est le moyen idéal pour acheminer ce sang aux organes, grâce à de très nombreux petits vaisseaux qui tapissent les fascias.

Voici 3 exemples de toiles, qui relient la colonne aux organes :

  • les fascias de Toldt, tendus entre les vertèbres lombaires et les colons.
  • le fascia de Treitz, tendu entre les vertèbres lombaires et l’intestin grêle
  • les lames sacro-recto-génito-pubienne, tendues entre le sacrum (dernière pièce à la fin de la colonne vertébrale) et la vessie, la prostate ou l’utérus, le rectum…

 

Comment les fascias perturbent le bon fonctionnement du dos et/ou du ventre ?

Si vous avez une vertèbre dans le bas du dos qui a du mal à bouger, pour n’importe quelle raison, cela signifie qu’elle n’est plus capable de suivre les vertèbres qui se trouvent au-dessus et en-dessous d’elle afin de répartir les contraintes qui s’appliquent sur l’ensemble de la colonne (comme le poids par exemple). Cette vertèbre est figée dans une position.

Le fascia qui est inséré sur cette vertèbre subit donc les mêmes contraintes que la vertèbre bloquée. Ainsi elle ne va pouvoir offrir à l’organe que très peu de mouvement via ce fascia. Or c’est ce mouvement de l’organe à l’intérieur de la cavité abdominale qui est nécessaire à la digestion, au passage du bol alimentaire tout le long du tube digestif.

On comprend ainsi qu’une vertèbre bloquée peut, avec le temps, être à l’origine, par exemple, d’un ralentissement du transit et se manifester par une constipation.

 

Et inversement !

Si un organe est irrité, enflammé, cela va se répercuter sur les organes avoisinants et les fascias.

Ainsi, le phénomène inflammatoire va provoquer une diminution de mobilité des organes environnants ainsi qu’une moins bonne mobilité des fascias qui les entourent.

Un enraidissement de ces fascias peut perturber le mécanisme des vertèbres.

Avec le temps, la ou les vertèbres peuvent se bloquer dans une mauvaise position. Elles ne seront alors plus capables de bouger de la même manière que les autres vertèbres de la colonne et subiront plus de contraintes.

Une augmentation de contraintes sur une portion de la colonne vertébrale est à l’origine de l’apparition de maux de dos dans cette région (lombaire surtout) ou, parfois, à distance (explications posturales).

Le symptôme peut être ainsi parfois un symptôme d’un problème viscéral, comme par exemple le syndrôme du colon irritable.

 

Rassurez-vous, généralement, cela se produit lorsque cet enraidissement est ancien (trouble chronique).

Une mise en tension ponctuelle de ces fascias est donc bien normale (c’est par exemple le cas lorsque vous avez envie de faire pipi : la vessie se remplie, pèse sur son fascia. Pour autant, nous n’avons pas mal au dos à chaque fois que nous voulons uriner, et heureusement !

 

Pour résumer, le bon fonctionnement de votre transit résulte de plusieurs choses :

  • l’absence de contraintes disproportionnées sur votre colonne vertébrale,
  • la bonne mobilité de vos organes et viscères les uns par rapport aux autres,
  • un équilibre entre votre système de veille (qui favorise la digestion) et votre système d’alerte (qui agit en cas de stress et qui inhibe la fonction digestive).

 

L’exemple de la femme enceinte

La femme enceinte est, sans doute, l’exemple le plus parlant pour comprend les relation entre le ventre et la colonne vertébrale.

Vous avez certainement déjà fréquenté une femme enceinte qui se plaint d’une douleur dans le bas du dos.

Cette douleur a deux origines :

  • une origine posturale : le centre de gravité de la future maman change au fur et à mesure que son ventre s’arrondit. Cela modifie les tensions musculaires et sollicite des petits muscles qui n’avaient pas l’habitude de travailler.
  • une origine tensionelle : comme tous les organes, l’utérus est relié à la colonne vertébrale par les fascias. L’expansion importante de cette région provoque des tensions très fortes sur les fascias environnants  jusqu’à exercer une traction puissante sur la colonne vertébrale.

Résultat ? Les lombaires sont tractées vers l’avant, occasionnant une cambrure plus marquée (hyperlordose), des irritations des muscles du bas du dos ou pire des troubles discaux (plus rare).

 

L’ostéopathie pour traiter vos tensions viscérales et vertébrales

Le travail de l’ostéopathe devant une symptomatologie de mal de dos et de mal de ventre consiste tout d’abord à déterminer l’origine de ces symptômes, autrement dit qui est la poule et qui est l’œuf dans cette problématique.

Est-ce une contrainte sur la colonne vertébrale qui a provoqué les maux de ventre ou est-ce un trouble digestif qui est à l’origine des douleurs dans le dos ?

En ostéopathie, on parle de lien viscéro-pariétal, c’est-à-dire le lien entre les viscères et la colonne vertébrale. Beaucoup de schémas de traitement en ostéopathie suivent ce modèle de lien viscéro-pariétal. Une fois la cause identifiée, l’ostéopathe traitera alors l’origine du problème par des techniques appropriées :

  • si c’est la mécanique de la colonne vertébrale qui est la cause, l’ostéopathe s’assurera, en premier lieu, de redonner de la mobilité à l’ensemble de la colonne vertébrale pour lui permettre de pouvoir mieux supporter les contraintes,
  • si c’est un trouble digestif qui est la cause, l’ostéopathe s’occupera de redonner de la mobilité à l’ensemble des éléments de la cavité abdominale,

 

Le traitement de l’ostéopathe se poursuivra ensuite par un travail plus global dans le but d’éliminer les tensions qui pourraient gêner le bon fonctionnement des deux systèmes (vertébral et digestif).

 

Alors, arrêtez de vous regarder le nombril, regardez aussi le dos, vous aurez peut-être des surprises !

Article écrit par http://reflexosteo.com/

L’ostéopathie aquatique, vraiment magique ?

Faire une séance d’ostéopathie sur une table, au  cabinet ou chez vous, pour une urgence, en cas de lombalgie, dorsalgie ou autre motifs de consultations, beaucoup de gens connaissent bien.

Mais connaissez-vous l’ostéopathie aquatique ?

Cet article va vous éclairer sur la pratique et l’intérêt de l’ostéopathie aquatique.

Et si votre ostéopathe était un eau-stéopathe ?


 

Un peu d’histoire

Bernard DARRAILLANS est à  l’origine l’ostéopathie aquatique en France (Perpignan) dans les années 1980. Kinésithérapeute de formation, il adapte certaines techniques de rééducation en piscine et les applique à sa séance d’ostéopathie.

Michel DUFRESNE et Marie PANIER au  Canada ont co-écrit la thèse sur l’adaptation des principes thérapeutiques de l’ostéopathie traditionnelle au milieu aquatique. Cette thèse est ensuite développée en France par  Ségolène VILPERT (formée par Michel DUFRESNE).

Comment se pratique l’ostéopathie aquatique ?

L’ostéopathie aquatique se pratique dans un bassin avec une eau à  35 degrés (température à laquelle le corps ne fait aucun effort pour se réchauffer, ni se refroidir). Soit au cabinet de votre ostéopathe, s’il a la chance d’avoir un bassin, soit dans une piscine chauffée ou bien dans certains centres anti-douleurs et thalasso.

Une première séance sur table 15 jours avant la séance d’ostéopathie aquatique peut être souhaitable en fonction de votre problématique. Cette séance permet d’avoir un premier diagnostic et d’éliminer les éventuelles pathologies qui ne pourront être traitées dans l’eau.

Après avoir confirmé le(s) motif(s) de consultation(s), l’ostéopathe s’assure qu’il n’y a pas d’autres évènements, depuis la séance sur table, qui pourraient annuler la séance aquatique. Des flotteurs seront mis au patient, la séance peut commencer.

Des tests sont nécessaires avant toute correction. L’eau sera une véritable alliée pour l’ostéopathe. Le patient va dans une même séance pouvoir se relâcher, se détendre et apprécier les soins apportés par l’ostéopathe.

 


 

Alors, quand faire une séance d’ostéopathie aquatique ?

 

Dans le cas de douleurs chroniques

Si vous souffrez d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde ou autre douleur chronique, essayez l’ostéopathie aquatique !

En effet, les multiples douleurs articulaires peuvent empêcher la décontraction nécessaire pour une séance d’ostéopathie sur table et ralentir les bienfaits des soins apportés par l’ostéopathe.

L’eau chaude et la flottaison vont permettre au corps de se décontracter et de supporter les douleurs, voire de les inhiber au fur et à mesure de la séance. L’ostéopathe va pouvoir réaliser les techniques appropriées pour corriger le(s) déséquilibre(s) et redonner une meilleure mobilité à l’ensemble du corps pour permettre au patient de se mouvoir plus facilement.

Si votre douleur est trop intense

Si votre état est trop douloureux pour envisager une séance d’ostéopathie sur table, l’ostéopathie aquatique va être une alternative intéressante. Les vertus antalgiques de l’eau chaude permettront d’accéder avec plus de confort à vos soins.

L’ostéopathe veillera, néanmoins, au préalable, à réaliser des tests d’exclusion pour être certain que votre état relève bien de l’ostéopathie. Lisez notre article sur les urgences en ostéopathie pour plus de précisions.

 

Pendant la Grossesse

Pendant votre grossesse, vous pouvez avoir plusieurs désagréments comme la sciatique, douleur dorsale, trouble du sommeil, troubles digestifs…

L’ostéopathe bénéficiera des mouvements de l’eau et de la faible gravité exercée sur le ventre et la colonne pour  exercer au mieux ses techniques tissulaires, viscérales, crânienne.

Si vous êtes enceinte, ne vous privez pas de cette expérience sensorielle unique !

Après une opération chirurgicale

Après une chirurgie, l’ostéopathie permet une récupération plus rapide et améliore la qualité de votre cicatrice. L’ostéopathie aquatique obtient d’excellente résultats en post-opératoire, en diminuant les effets douloureux et en relâchant les tissus autour de l’acte chirurgical.

En cas de surpoids

L’eau permet de se sentir plus léger !

Les flotteurs apportent un soutien non négligeable à la pratique de l’ostéopathie ; le patient n’a pas besoin de se mouvoir, ni de changer de position pour recevoir les soins ; cela facilite le travail de l’ostéopathe et améliore considérablement le confort du patient lors de la séance.

 

En cas de Stress

Le stress est le fléau de notre époque !

L’ostéopathe peut utiliser différentes techniques pour travailler sur votre stress.

L’ostéopathie crânienne, par exemple, permettra de veiller au bon équilibre hormonal et de votre système nerveux.

L‘ostéopathie faciale (ou musculo aponévrotique) pourra s’attarder à un meilleur fonctionnement de votre diaphragme et de votre cage thoracique (en complément de techniques d’ostéopathie structurelle si nécessaire).

Des exercices de respirations peuvent être préconisés par votre ostéopathe, en complément d’une activité physique, d’une alimentation équilibrée et d’un sommeil récupérateur.

Si besoin, l’ostéopathe pourra conseiller, orienter le patient vers d’autres pratiques comme l’hypnose, l’acupuncture et/ou un psychologue.

 

Pour aider à relâcher vos muscles :

Les vertus de l’eau chaude ne sont plus à démontrer ; parmi ses effets bienfaisants, l’effet décontractant permettant une détente et un assouplissement des tissus de notre organisme.

Le tissu musculaire va ainsi retrouver naturellement un relâchement et une élasticité. L’ostéopathe pourra effectuer ses techniques avec plus d’aisance.

Il va chercher à comprendre la cause primaire des tensions musculaires qui persistent et peut, par exemple, travailler sur votre bassin ou votre cheville pour obtenir, une fois debout, un meilleur équilibre postural permettant une bonne récupération musculaire.

En prévention :

Votre ostéopathe n’est pas à consulter uniquement lorsque vous avez mal. La prévention joue un rôle primordial pour votre état de bien-être et permet d’anticiper des douleurs en traitant les troubles pré-existants.

Il est conseillé de consulter son ostéopathe au moins 2 fois par an. Alors, pourquoi ne pas faire conjuguer votre séance d’ostéopathie préventive avec le plaisir d’une consultation aquatique ?

 

Existe t-il des contre indications ?Oui, certains contre indications existent, comme les plaies ouvertes, certaines pathologies pulmonaires et cardio vasculaires, ou les pathologies contagieuses. N’hésitez pas à contacter votre ostéopathe si vous avez un doute.

 


 

 Quel lien entre l’eau et l’ostéopathie ? 

 

Saviez vous que notre organisme est rempli de 80% d’eau ? En travaillant sur les tissus de votre organisme, votre ostéopathe est donc en permanence en relation avec les liquides de notre organisme.

Lors d’une séance sur table, ces liquides subissent les contrainte de la gravité : ils « tombent ».

En travaillant en apesanteur, les tissus de notre organisme ne sont soumis à aucune agression extérieure (gravitaire principalement), et, au contraire, vont pouvoir « s’exprimer » pleinement. L’ostéopathe aura alors bien plus de facilité à écouter, tester, et corriger les tissus de votre organisme.

 

 

L’eau chaude permet de modifier notre état corporel (elle modifie notre homéostasie).

  • Action sur le système Cardio-vasculaire :

L’immersion en eau chaude, par l’effet hydrostatique, a une action sur les fluides tels que le retour veineux et lymphatique.

L’immersion en eau chaude augmente la circulation sanguine au niveau musculaire et permet une diminution de la pression sanguine par vasodilatation des vaisseaux sanguins. Les patients souffrant de spasmes musculaires ou des douleurs musculaires sont nettement améliorés dans l’eau.

La capacité pulmonaire en immersion en eau chaude augmente, ce qui est du à une ventilation plus profonde (Le taux d’oxygène augmente) et la respiration induit une résistance au niveau du diaphragme thoracique (par équilibration des pressions).

 

  • Action sur le système musculo-squelettique :

La relaxation générale des muscles et la diminution des douleurs dans l’eau facilitent les mouvements. Les techniques en ostéopathie aquatique demeurent alors plus confortables pour le patient.
Les propriétés de l’eau (pression hydrostatique, poussée d’Archimède) peuvent être utilisées pour augmenter la mobilité au niveau des tendons. L’immersion en eau chaude augmente la viscoélasticité des tendons et diminue la pression exercée sur les tendons.
L’eau agit sur la force et l’endurance musculaire car les muscles doivent lutter contre la résistance de l’eau.

  • Action sur la sphère psychologique :

Les bénéfices psychologiques sont très apparents. L’eau chaude est un milieu maternant, sécurisant et enveloppant qui invite au lâcher prise permettant une efficacité sur les troubles psychosomatiques et émotionnels aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant.

En effet, l’immersion en eau chaude permet :

  • le lâcher prise
  • une diminution de la douleur
  • une action positive sur l’estime de soi.
  • des effets exaltants

Elle procure une libération des tensions et des frustrations. L’ostéopathie aquatique se révèle un excellent complément aux thérapies comportementales et/ou psychologiques, à l’hypnothérapie ou autres.

 


 

En Conclusion

L’ostéopathie aquatique est aujourd’hui encore peu pratiquée, pourtant elle offre des perspectives très intéressantes.

D’une part, l’ostéopathie aquatique permet un traitement complémentaire à la séance sur table dans le cabinet de l’ostéopathe. Elle permet un traitement plus adapté pour certains motifs de consultations.

D’autre part, elle permet d’améliorer le champ d’action de l’ostéopathie et de l’ouvrir à une population chez qui l’ostéopathie sur table ne serait pas, ou moins adaptée.

 

Article écrit par http://reflexosteo.com/

Mal de tête, migraines et céphalées. Faisons le point !

Maux de tête, migraine, céphalée, ces trois termes sont utilisés pour désigner une douleur dans la même zone du corps : la tête. Pourtant ces douleurs n’ont pas les mêmes causes ni la même prise en charge.

Le terme « mal de tête » employé dans le langage commun pour définir une douleur au niveau du crâne, correspond au terme céphalée en médecine. On distingue deux grand type de céphalées : les migraines et les céphalées de tension.

Comment savoir si un mal de tête est une migraine ou une céphalées de tension?

 


 

LA MIGRAINE 

Etymologiquement, migraine vient du mot hemicrania, hémi : moitié crania : crâne. Petite à petit le mot s’est transformé en migraine. Ainsi la migraine est définie comme une douleur d’une partie du crâne.

Les symptômes :

  • la douleur est dite « pulsatile » : sensation d’avoir le cœur qui bat dans la tête
  • elle est localisée à une moitié de la tête.
  • La douleur peut avoir une intensité de modérée à sévère.
  • La migraine est augmentée à l’effort ou durant les activités quotidiennes (marche, monter les escaliers…)
  • Elle peut s’accompagner de nausées et/ou vomissements ou de gène à la lumière et au bruit (voir notre article sur la migraine ophtalmique)

Les causes : 

La migraine se caractérise par des crises répétées. Cette maladie touche 15% de la population mondiale.

La médecine ne sait pas encore comment les crises se déclenchent  mais elle sait que la douleur est due à une anomalie d’excitation des neurones. Cette excitabilité neuronale anormale est causée par des facteurs génétiques complexes associés à des facteurs environnementaux.

Les facteurs déclencheurs que l’on peut contrôler

  • variation émotionnelle (négatif ou positif),
  • variation physique : surmenage, efforts intenses,
  • variation du sommeil : trop peu ou en excès,
  • variation hormonales : lors du cycle menstruel, diminution du taux d’œstrogène. Appelé migraine cataméniales.
  • changements climatiques : chaleur, froid ou vent violent.
  • Variation sensoriel : lumière, bruits ou odeurs fortes.
  • Changements Alimentaires : sauter un repas, repas copieux, alcool, boissons excitantes.

Ces facteurs sont variables d’une personne à l’autre et peuvent changer dans la vie d’un individu.

Il est important de trouver le, les facteurs qui déclenchent une crise afin de pouvoir les éviter.

Les traitements

La prévention est le meilleur traitement pour les migraineux. Eviter et contrôler les facteurs favorisants les crises :

  • un sommeil régulier,
  • ne pas sauter de repas,
  • éviter les boissons alcoolisées et excitantes (café, soda, thé…),
  • s’étirer après un effort,
  • s’hydrater suffisamment tout au long de la journée.

 


 

LA CÉPHALÉE DE TENSION 

La céphalée de tensions est la cause la plus fréquente des maux de têtes prolongés.

Cette douleur est peu intense, survient plutôt en fin de journée et elle est souvent liée au stress, des tensions, et parfois associée aux migraines.

Les symptômes :

  • La douleur est continue, modérée et diffuse touchant le crane et le cou.
  • Impression d’avoir la « tête dans un étau » ou dans un casque,  sensation globale de « crâne qui se ressert », de tiraillement derrière les yeux.
  • Elle n’augmente pas selon le cycle de sommeil, selonles repas ou à l’effort.
  • Elle n’est pas accompagnée de nausées ni de vomissements
  • Elle est souvent accompagnée de tension au niveau de la nuque et des épaules.
  • Elle est augmentée en période de stress
  • Elle est calmée par des moments de détente.

Les causes : 

La céphalées de tension, comme son nom l’indique est due à une trop forte tension des muscles de la nuque et du cou qui s’attachent au crâne et à la face.

On remarque souvent une période de surmenage, de stress physique ou psychologique chez les patients présentant des céphalées de tensions.

Le traitement :

Ici aussi la prévention reste le meilleur traitement des céphalées de tension.

En effet il est important de prendre conscience des périodes de surmenage physique et psychique et ainsi mettre en place des moments de détente et de relaxation afin de relâcher les muscles du cou et du crâne.

Ainsi un sommeil reposant, des séances de méditation et d’étirements, une bonne alimentation et hydratation sont des éléments primordiaux pour éviter les céphalées.

Si la céphalée de tension est installée, l’application de chaud (bouillotte, bain chaud) sur la nuque aide à relâcher les tensions musculaires.

 


 

Médicaments ou ostéopathie ?

Les céphalées, qu’elles soient de tension ou des migraines, peuvent être soulagées par une prise médicamenteuse, lors d’une crise. Mais il faut rester vigilant sur ces traitements qui ne soignent que les symptômes et non la cause. Les médicaments n’aiderons pas à diminuer la chronicité de ses douleurs, c’est pour cela qu’il est important d’effectuer un changement dans son mode de vie afin d’en finir avec les céphalées.

L’ostéopathie soigne et prévient les céphalées en tout genre (de tension ou migraine) par une prise en charge globale du patient.

Le relâchement des zones de tensions musculaires, l’amélioration du drainage et de la vascularisation du crâne, sont des effets positifs d’une séance d’ostéopathie qui diminuera les céphalées installées et leur chronicité. Votre ostéopathe pour définir l’origine de la douleur, diminuer son intensité voir l’abolir définitivement, il pourra aussi vous donner des conseilles hygiéno-diététiques afin de ne plus souffrir de céphalées.

 


 

Tableau simple récapitulatif des différences entre une migraine et une céphalée de tension

Douleur  Migraine Céphalées de tension
Localisation Hémicrâne Crâne global
type Pulsatile localisé Tête dans un étau/casque
intensité Modérée à sévère Légère à modérée
Signes associés Nausées/vomissementPhotophobie*/phonophobie* Tensions musculaires cou/nuque/épaules
Durée  4 à 72 heures 30minutes à 7jours

 

Article écrit par https://www.lanutrition.fr/

Maigrir avec le jeûne intermittent

Le jeûne intermittent permet-il de perdre du poids ? Comment le pratiquer ? Réponses et explications.

Le jeûne a le vent en poupe. On lui attribue des bénéfices sur la ligne et probablement sur le risque cardiovasculaire. Mais il n’est pas toujours facile d’arrêter de manger plusieurs jours en buvant des bouillons clairs. Ni de suivre un régime hypocalorique : impression de se priver, fringales, sans compter les contraintes sociales. Pour combiner les bénéfices du jeûne avec l’absence de privation et de contrainte, beaucoup choisissent de suivre un jeûne intermittent.

Le jeûne intermittent, qu’est-ce que c’est ?

Le jeûne intermittent consiste à alterner des périodes où l’on mange avec celles où on ne mange pas (mais en continuant à boire), de manière régulière.

Nous jeûnons naturellement 6 à 10h toutes les nuits. Un jeûne plus long peut se pratiquer de différentes manières : manger 25% en moins (sur le plan calorique) un jour sur deux, sauter un repas tous les jours,  jeûner 24 h au moins une fois par semaine (de 14h à 14h ou de 19h à 19h le lendemain), ou encore manger 5 jours à sa faim puis pendant deux jours ne manger que 25% des calories habituelles.

Qu’en dit la recherche ?

La plupart de celles et ceux qui suivent un jeûne intermittent le font pour perdre du poids. Il existe beaucoup d’études sur les effets minceur du jeûne intermittent.

Voici ce que montrent des études récentes :

  • Selon une étude de 2016, limiter la prise alimentaire à une période de 8 h par jour ou moins (ce qui revient à jeûner 16 h) permet à la fois de mincir et d’améliorer son risque de maladie cardiovasculaire et de diabète (1). Et ce, que le poids soit normal ou trop élevé.
  • Dans une autre étude récente, des chercheurs américains ont comparé les effets du jeûne intermittent et ceux d’un régime basse calories chez des personnes obèses (2). Leur conclusion : « Le jeûne intermittent est une méthode minceur efficace, et peut-être supérieure au régime basses calories parce qu’elle est plus facile à suivre, entraîne plus de perte de masse grasse et préserve mieux les muscles ».

Prises collectivement, les études indiquent que le jeûne intermittent peut en quelques semaines diminuer les graisses corporelles et le tour de taille. Les chercheurs pensent que le jeûne intermittent permet de maigrir, soit parce qu’on diminue la consommation énergétique puisque les occasions de manger sont moins nombreuses, soit parce qu’on fait baisser l’insuline (hormone qui favorise le stockage des graisses), soit parce qu’on rétablit un rythme circadien favorable à la perte de poids.

Le jeûne intermittent permet aussi de faire baisser l’insuline et la résistance à l’insuline ainsi que le sucre sanguin. Cependant, des études ont parfois rapporté une dégradation de la glycémie et de la tolérance au glucose selon le type de jeûne intermittent (par exemple un jour sur deux). Le jeûne intermittent s’accompagne de changements positifs dans les gènes associés à la longévité et l’immunité, d’une baisse du stress oxydant et de l’inflammation.

Comment mettre en place un jeûne intermittent chez l’adulte

Il faut d’abord s’assurer auprès de son médecin qu’il n’y a pas de contre-indications. Si votre sucre sanguin est un peu élevé, ou l’est nettement, il faudra le surveiller : il y a de fortes chances qu’il baisse, mais chez certaines personnes, la glycémie peut au contraire se dégrader.

Dans son livre Le FastingJB Rives raconte qu’il a choisi, sur la base des données scientifiques publiées, de jeûner 16 heures. Il conseille donc de mettre en place un jeûne intermittent entre 20h et 12h le lendemain au minimum. Mais chacun peut trouver la période de 16h qui lui convient le mieux. Un jeûne de 16h par jour est peu contraignant, et compatible avec une vie sociale.

On peut associer au jeûne de 16 heures de l’exercice physique. C’est conseillé pour la santé en général, mais pas indispensable pour maigrir. Le jeûne intermittent s’accompagne généralement d’une augmentation des hormones qui favorisent la mobilisation des graisses, comme l’hormone de croissance (en réponse à la baisse de la glycémie). Il s’accompagne aussi le plus souvent d’une augmentation du métabolisme de base (calories brûlées au repos).

JB Rives pratique le fasting depuis plus de 5 ans, tous les jours. Grâce à sa méthode, il a perdu ses kilos en trop (la perte de poids s’est arrêtée quand il a atteint son poids idéal), ses bourrelets récalcitrants sur le ventre et, selon lui, acquis une forme physique et mentale jamais atteinte.

Choisissez la méthode qui vous convient
Jeûner 1 jour sur 2 : ne rien manger (et ne boire que de l’eau ou des boissons non sucrées, non édulcorées) pendant 24 h puis manger normalement les 24 h suivantes.
Le régime 5 : 2 : on jeûne deux jours par semaine.
Le fasting : jeûner 16h/ jour tous les jours.
Le jeûne partiel : alterner une journée où on ne consomme que 25% des apports caloriques habituels avec une journée d’alimentation normale.

Pour aller plus loin : Le Fasting, de JB Rives

Références

(1) Mattson MP, Longo VD, Harvie M. : Impact of intermittent fasting on health and disease processes. Ageing Res Rev. 2016 Oct 31. pii: S1568-1637(16)30251-3. doi: 10.1016/j.arr.2016.10.005.
(2) Alhamdan BA, Garcia-Alvarez A, Alzahrnai AH, Karanxha J, Stretchberry DR, Contrera KJ, Utria AF, Cheskin LJ. Alternate-day versus daily energy restriction diets: which is more effective for weight loss? A systematic review and meta-analysis. Obes Sci Pract. 2016 Sep;2(3):293-302. Epub 2016 Jul 15.
(3) Johnstone A. : Fasting for weight loss: an effective strategy or latest dieting trend? Int J Obes (Lond). 2015 May;39(5):727-33. doi: 10.1038/ijo.2014.214. Epub 2014 Dec 26.

Article écrit par https://www.lanutrition.fr/

Ostéopathie et chirurgie?

L’ostéopathie, par une approche douce et respectueuse des structures traumatisées, permet de rétablir une bonne homéostasie du corps (équilibre) et de redonner au patient les moyens de se remettre plus rapidement d’une opération. Elle peut être aussi utilisée en prévention d’une opération.

Les progrès de la médecine et l’élaboration de nouvelles stratégies thérapeutiques visent à éviter le plus possible une opération. Cependant, la chirurgie s’avère parfois être la seule solution. En France, environs 6 millions d’interventions chirurgicales ont lieu chaque année.  Or, les suites d’opérations peuvent parfois  être longues et compliqués. Une intervention n’est jamais bénigne. Les effets sur le corps ne sont pas négligeables et parfois de nombreux effets indésirables peuvent apparaître après une chirurgie.

La fatigue, le moral, la mauvaise cicatrisation, les douleurs post-opératoires sont autant de symptômes que peuvent subir les patients pendant plusieurs mois, années ou même toute leur vie.

On découvre les bienfaits de l’ostéopathie dans des domaines où le grand public ne l’y attendait peut-être pas spontanément. Les portes des hôpitaux s’ouvrent petit à petit aux ostéopathes, et le phénomène va aller en s’amplifiant.

Voici un exemple des bienfaits que peut offrir l’ostéopathie sur certains effets secondaires suite à une chirurgie.

  • Fatigue physique et morale

Une chirurgie est traumatisante physiquement et émotionnellement. Que l’opération se déroule en urgence ou qu’elle soit préparée à l’avance, un stress général du corps peut être ressentit avant comme après l’intervention (stress post-traumatique). L’anxiété et l’issue positive ou négative de la chirurgie ainsi que les injections de produits fatiguent l’organisme.

Les conditions physiques et psychologiques sont donc  à prendre en compte dans le processus de guérison, ainsi que la nature du problème et la qualité de l’opération. L’ostéopathe pourra alors travailler ce stress subit par le corps pour rétablir un bon état général du patient et lui permettre de stimuler les capacités d’auto-guérisons du corps.

L’ostéopathie peut aussi préparer le terrain avant une chirurgie en relâchant certaines tensions et peut préparer le corps à l’intervention.

  • La cicatrisation

Chirurgie rime avec bistouri ou encore cicatrice. Pendant l’intervention, de nombreux tissus subissent des changements physiologiques et organiques pouvant avoir un effet néfaste sur le plan fonctionnel. Les contraintes liées aux déplacements de certains organes ou vaisseaux sanguins ainsi que les incisions sont à l’origine de réactions inflammatoires et parfois de mauvaise cicatrisation.

De la qualité de la cicatrisation dépends l’élasticité des tissus et donc de la bonne mobilité des structures lésées. Parfois des adhérences cicatricielles et des fibroses importantes limitent l’amplitude d’un mouvement articulaire, la tonicité d’un muscle ou la mobilité de certains organes. Selon l’endroit de ces adhérences, celles ci peuvent entraîner des gènes, des douleurs, des troubles du transit, des infections urinaires à répétitions, etc… Par certaines techniques douce, l’ostéopathe redonne une souplesse à ces tissus traumatisés, ce qui améliore leurs fonctions et soulage le patient.

  • L’anesthésie

L’injection de produits anesthésiques ou encore de produits de contrastes nécessaires pour certaines opérations disparaissent sous  24 à 48h après l’injection. Parfois des analgésiques par intraveineuses ou une péridurale augmentent cette toxicité. Les organes en charge de l’élimination des déchets ne sont pas forcément préparés à travailler autant. Il n’est donc pas rare après l’opération d’observer une diminution de leurs fonctions.

Les organes émonctoires comme le foie, les reins ou encore les poumons peuvent donc être trop sollicités. Des consultations d’ostéopathie viscérale peuvent aider ces organes à récupérer du stress subit, améliorer la vitalité du corps et permettre ainsi de retrouver une homéostasie plus rapidement.

  • Les douleurs post opératoires et les raideurs

Pour  le bien de l’intervention, il est courant de positionner pendant de longues périodes le patient dans des positions particulières demandant au corps des ajustements articulaires inhabituels.

Dans d’autres cas, comme chaque organe est relié à une région spécifique de la colonne, l’ablation d’un de ces organes peut être à l’origine d’un blocage, d’une douleur ou d’une raideur vertébrale.

L’intubation peut elle aussi avoir un effet sur les tensions de la gorge ou des cervicalgies.

La chirurgie provoque des adhérences cicatricielles des tissus plus ou moins profonds. Ces adhérences provoquent des tensions à distance et peuvent modifier la posture, à l’origine de compensations pouvant entrainer des douleurs.

L’ostéopathe saura repérer toutes ces zones du corps et relâchera les blocages qui en découlent. L’ostéopathe utilisera des techniques adaptées (techniques douces tissulaires le plus souvent).

L’ostéopathe, ce super héros ?

L’ostéopathie est donc très utile après une opération mais elle peut dans certains cas être recommandée en prévention d’une opération. En effet lorsque la question d’une chirurgie se pose, il est normal d’essayer de trouver une solution plus naturelle.

Selon le cas, l’histoire médicale du patient et avec l’avis d’autres professionnels de santé, l’ostéopathie peut dans certains cas être une alternative moins invasive à une opération chirurgicale. 

De nombreux cas de pathologies permis lesquelles le syndrome du canal carpien, la sciatique, la névralgie d’Arnold, la névralgie pudendale, et bien d’autres encore trouvent une solution en première intention avec l’ostéopathie.

Si la situation ne s’améliore pas ou s’aggrave malgré plusieurs séances d’ostéopathie, cela signifie que les tissus sont peut-être trop endommagés ou trop enflammés pour espérer une récupération avec l’ostéopathie. Eh oui, l’ostéopathe n’est pas un super héros !

Envisagez alors l’opération chirurgicale en pesant bien le pour et le contre. Mais attention, l’intervention chirurgicale n’est pas toujours miraculeuse. Prenez bien en considération le taux d’échec, le taux de récidives et d’effets secondaires avant de vous lancer !

Prenez différents avis (médecin généraliste, sites spécialisés comme celui ci, chirurgiens, ou associations de patients). Attention aux forums sur internet, on y trouve un peu de tout, et davantage les commentaires des personnes qui ont observé des échecs et effets secondaires que ! Ce n’est donc peut-être pas le média le plus objectif !

 

Article écrit par http://reflexosteo.com/